MISE AU POINT AFP SUR LÉA

Paris (AFP) - Une jeune fille radicalisée suivie par le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI) a été emprisonnée en janvier après avoir replongé. Un échec ? "Un cas d'école", selon Dounia Bouzar, la présidente du CPDSI.

Dounia Bouzar : retour sur un parcours semé d'embûches (Saphir News)

Dounia Bouzar change son fusil d’épaule dans la lutte contre la radicalisation. A la tête du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), l’anthropologue, qui n'a pas été épargné par les critiques, met fin cette année à sa collaboration avec l’Etat. Retour sur un parcours semé d'embûches. 

Dounia Bouzar : “Avec la déchéance de nationalité, le gouvernement a démoli notre travail de déradicalisation” (Les inRocKs)

En protestation contre la proposition de déchéance de nationalité, Dounia Bouzar a annoncé jeudi 11 février qu’elle renonçait à sa mission sur la déradicalisation auprès du gouvernement. Fustigeant une mesure “déconnectée de la réalité” et qui encourage un “amalgame renforçant les radicaux”, elle s’est confiée aux Inrocks sur ses projets d’avenir. Entretien.

«Se contenter de "traquer les têtes d’Arabes" pour combattre le radicalisme, c’est faire le jeu de Daesh» (Zaman France)

Au moment où la directrice générale du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, Dounia Bouzar, a annoncé le non renouvellement de son contrat avec l'Etat, Zaman France l'a interrogée sur les raisons de cette décision et sur les conséquences de la politique actuelle menée par le gouvernement en matière de déradicalisation.